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Message par Admin-S Kamel Mer 12 Fév - 18:18

L’échec scolaire, qui est une notion aussi vague que complexe, recouvre beaucoup de domaines. L’échec ne concerne pas que l’élève auquel n’incombe pas la faute. Si échec il ya dans le système éducatif, c’est celui de tout un système, donc de tout un chacun. La responsabilité est partagée : parents, enseignants, institution et société.

L’échec scolaire n’existe pas en lui-même. Il se manifeste à travers des pratiques, des actes et il est lié à des causes. J’essayerai de traiter une des facettes de cet échec à travers l’analyse des programmes scolaires actuels.

Comme tout le monde le sait, les programmes scolaires sont l’œuvre de personnes extérieures à l’espace scolaire. C’est exactement le cas de nos programmes scolaires, élaborés généralement par une institution officielle, par des personnes chargées de la formation et des programmes, des experts, etc. En somme, l’institution élabore les programmes et les contenus et les autres (les enseignants) les exécutent (sans trop réfléchir parfois.)

Cette façon de faire n’a que très peu d’intérêts intrinsèques à l’élève d’abord et à l’enseignant ensuite. Ce qui est démotivant, voire rebutant pour les acteurs de l’action pédagogique à telle enseigne qu’enseignants et élèves arrivent à détester l’école.

Les programmes et les recommandations officielles ont réduit le rôle de l’enseignant à celui d’un simple exécutant de tâches précises, à des moments précis en suivant un chemin précis et prévu bien à l‘avance. Il n’a pas besoin de réfléchir : les données nécessaires à la résolution de problèmes lui sont fournies à l’avance. Une série de manuels, de guides, de documents d’accompagnement, de répartitions et d’exercices est disponible dans tous les établissements scolaires. Pire encore, les enseignants sont sommés de rendre compte mensuellement de l’état d’avancement non pas des programmes mais de celui de l’exécution …des manuels !

Les « projets » proposés dans lesdits manuels sont ceux de ses concepteurs. Les situations d’apprentissage préconisées et les problèmes à résoudre se trouvent de ce fait complètement détachés de l’expérience propre non seulement des enseignants mais également des élèves auxquels ils sont imposés. Les situations d’apprentissages qui y sont proposées admettent une seule solution, une seule démarche correcte à l’exclusion de toutes les autres. On parle pourtant, dans le programme officiel, de la prise en compte du processus et des rythmes d’apprentissage de chaque élève. Résultat : l’enseignant se rabat inévitablement sur les contenus, les savoirs. Il se focalise, sous la pression de l’administration et des parents, sur les « résultats » c'est-à-dire dans le jargon scolaire, sur les notes. Acculées, certaines écoles n’hésitent pas à verser dans la surnotation (gonflage de notes) ! Nous avons effectué une petite enquête en 2006 sur des classes de 6°AF admises en 7°AF de l’époque. En analysant les résultats du 1er trimestre 2006-2007, nous avons trouvé un écart de prés de 04 points pratiquement dans toutes les matières.

Revenons aux choix méthodologiques préconisés par les manuels et « les programmes ». L’approche par compétence semble être un choix irréversible : « L’approche par les compétences traduit le souci de privilégier une logique d’apprentissage centrée sur l’élève, sur ses actions et réactions face à des situations problèmes, par rapport à une logique d’enseignement basée sur les savoirs et sur les connaissances à faire acquérir. »[1]

En théorie, cela semble parfait ! Il est demandé à l’enseignant de privilégier la logique de l’apprentissage au détriment de la logique de l’enseignement- c'est-à-dire installation de compétences de nature diverse- linguistique, sociale, culturelle, comportementale etc., de façon prioritaire et secondairement des savoirs purement linguistiques, souvent décontextualisés (comme nous, ancienne génération, avons appris : des règles à réciter, des citations à déclamer, du vocabulaire repris tel qu’il figure dans le dictionnaire etc. !) Cela nous donne l’impression de maîtriser tout le savoir, d’autant plus que cela rapporte beaucoup en termes de notes scolaires. Mais ces savoirs ne préparent pas l’apprenant à faire face à la réalité, à la vie de tous les jours, à être autonome… D’où le choix de cette nouvelle approche : « Si on parle de « compétences » dans le milieu de l’éducation, c’est pour mettre l’accent sur le développement personnel et social de l’élève. »[2] Il s’agit d’un choix, parmi tant d’autres, qui met l’accent sur le développement personnel et social de l’apprenant. Ce modèle d’enseignement tel que défini par le dictionnaire des concepts clés,[3] « est un ensemble de techniques d’enseignement organisées à partir d’une vision particulière de l’homme et de ses rapports avec la société, dans le but de développer chez les élèves certaines dimensions de la personnalité humaine. » Il existe bien sûr d’autres modèles ; ceux de l’éducation nationale algérienne sont basés sur le développement personnel et social de l’individu. Leur cadre de référence relève plutôt de la psychologie humaniste, de la psychologie clinique et des idées développées par ROGERS[4] et NEILL[5], entre autres théoriciens.

Des enseignants et des élèves en situation d’échec…

L’intention est certes bonne mais qu’en est-il dans les faits ? Comment mettre l’accent sur ce développement personnel et social de l’élève concrètement ? Ce ne sont certainement pas les manuels proposés qui s’en chargeront ni l’enseignant insuffisamment formé qui le fera. Un personnel rôdé à utiliser exclusivement la pédagogie passive (donc des recettes… qui font encore recette malheureusement aujourd’hui !) et à qui on interdit formellement d’innover est forcément aliéné quelque part et il lui sera difficile, voire impossible de changer d’optique. Il ne se risquera jamais à prendre un virage à 180° sans un dispositif bien réfléchi et bien adapté. Le témoignage d’un enseignant, pourtant conscient de la tâche qui est attendue de lui, traduit justement la détresse des praticiens, livrés à eux-mêmes sur le terrain : « […] pour les programmes et le passage pédagogique qui illustrent de fort belle manière que les méthodes anciennes ont montré leurs limites et sont désormais tombées en désuétude donc à mettre dans un musée. Là dessus je n'ai d'ailleurs nul doute ! En revanche, je ne sais pas si c'est moi qui suis nul et incapable de faire travailler mes élèves ou encore de leur donner ce goût de travailler et d'être les artisans du savoir-faire qu'ils sont en principe censés acquérir, alors que je devrais leur servir de guide, de coach. C'est raté ou du moins pour le moment. Illustration : lors de ma première leçon dite d'amorce à la lecture, j'avoue avoir essuyé un échec lamentable: un élève sur les 24 inscrits a pu lire l'annonce, "ce texte court qui sert à donner une information. " Pour donner du sens, toutes mes explications assises sur des pubs et annonces suggérées par un journal n'ont fait que révéler l'ignorance totale du thème choisi par la totalité des élèves. Exemple: pas un élève ne possédait jusqu'alors la notion de publicité, d'annonce, de mannequins, de costumes traditionnels. Pas un seul ne savait qu'une publicité est destinée à informer le public, à vendre en général. C'est comme si on venait à leur parler d'une autre galaxie dont ils n'ont jamais entendu parler. Si on a supposé les guider dans une aventure quelconque de sensationnel et de les conditionner à travers ce thème pour inculquer le goût de lire c'est du délire sans plus. Preuve, je me suis retrouvé malgré une panoplie de traductions en arabe et en kabyle face à un auditoire entièrement dépassé et étranger à ce dont il était question ! […]. Et quand on me dit que les thèmes de travail scolaire sont tirés de situations familières aux élèves [...]

Même lors de mes premiers balbutiements dans l'éducation nationale durant les années 70, je ne me souviens pas avoir été aussi vulnérable au point d'être incapable de mener une classe. Maintenant, je me demande si les élèves vont sortir de leur léthargie et prendre le rôle d'acteurs qui leur est assigné par la méthode. Ce n'est pas à moi d'y répondre. Mon souci est aussi que s'ils ont éprouvé un véritable handicap à assimiler la première leçon qu'en sera-t-il pour les leçons à venir ? »

Références :

- Pédagogie : dictionnaire des concepts clés ;
- Référentiel Général des Programmes, cité dans le programme de français, 4°AP, 2009.
Djamal AREZKI
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